Vélo-couché
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Présentation
À l'instar de la bicyclette, le vélo couché offre une large palette d'usages auxquels correspondent des modèles assez spécifiques.
Pour la vitesse
En course, les vélos couchés les plus utilisés sont appelés "Low racers" ou "Ultra-bas". Ils sont caractérisés par une assise très proche du sol afin de réduire le Cx et de diminuer l'effet d'aspiration. La plupart des "Low racers" utilisent une roue de 20 pouces (406 ou 451 mm) à l'avant et une roue de 26 pouces, 650 ou 700 à l'arrière.
Les vélos couchés les plus rapides possèdent en outre un carénage arrière (aussi appelé pointe) pour diminuer davantage le Cx.
Depuis peu, on voit apparaître des vélos couchés destinés à la vitesse montés sur de grandes roues (au moins 26 pouces, y compris à l'avant). Ces vélos sont appelés "High racer" ou "Haut coursier". Leurs principaux avantages sont de présenter une ligne de chaîne droite, un meilleur coefficient de roulement et une position plus haute qui permet d'être plus à l'aise sur route, notamment en ville. Un "High racer" permet également de rouler plus facilement dans un peloton de vélos droits.
Pour la randonnée
Si l'on rabaisse les exigences de poids et d'aérodynamique pour la vitesse, il existe des vélos couchés mieux équipés, avec une assise plus haute pour en augmenter le confort. Parmi les points qui caractérisent le vélo couché de randonnée, on trouve:
- des gardes-boues pour les projections d'eau ;
- un siège plus relevé et un appuie-tête, qui apporte beaucoup de confort à faible allure ou en roue libre pour regarder le paysage ;
- un porte-bagages de taille équivalente à ceux des vélos droits pour fixer des sacoches ;
- des pneus renforcés pour limiter les risques de crevaison ;
- des pneus plus larges pour supporter des charges importantes et absorber les défauts de la route ;
- un amortisseur sous le siège pour atténuer les bosses et les dos d'âne ;
- à l'avant, une fourche ou un moyeu à suspension ;
- des freins à disques pour la sécurité.
Pour le voyage au long cours
Pour la ville
En tout-terrain ou tout-chemin
Pour deux raisons essentielles, le vélo couché n'est pas taillé pour le véritable "tout-terrain" :
- le pilote, allongé sur son siège, ne peut en décoller le dos pour se placer en "danseuse" : il lui est impossible de faire longtemps du sur-place, de déplacer la masse de son torse, de se déhancher pour maintenir un équilibre précaire dans les passages délicats. La possibilité de se relever légèrement (en s'asseyant sur le siège) ne pallie pas cet inconvénient ;
- le wheeling (soulever la roue avant) est également impossible. Les ornières profondes sont des pièges dont il est difficile de sortir autrement qu'en ligne droite, et les grosses branches sont vite infranchissables.
Néanmoins, un vélo couché adapté est capable de performances inattendues dans des sentiers même difficiles. Pour passer sans encombre dans des chemins ravinés, caillouteux ou boueux, pour faire du "tout-chemin", le vélo couché devra être muni de :
- deux grandes roues (26 pouces) pour atténuer les chocs ;
- suspensions avant et arrière ;
- de préférence, guidon dessus, pour faciliter la pose des jambes en cas d'arrêt d'urgence.
Quelques modèles de vélos couchés se sont particulièrement distingués sur le segment du tout-terrain. Citons, chez Optima, le Condor et l'Orca ; chez Azub, le Max et le Hardcore.